dimanche 23 janvier 2011

Dead man




Après m'être plongée (un grand merci au passage à l'Homme qui me l'a suggéré !) dans les parures amérindiennes découvertes au musée des Arts Premiers, j'ai eu envie de rester dans ce Grand Ouest mythique.
Le film de Jim Jarmusch s'est imposé : Dead Man tourné en 1995.
Avec Johnny Depp, Gary Farmer, John Hurt, Iggy Pop, Mili Avital...




Dead Man raconte le voyage de William Blake, un jeune orphelin venu se faire embaucher comme comptable dans les contrées peu hospitalières de l'extrême Ouest américain du Nord.

Nous sommes dans la seconde moitié du XIXème siècle. Perdu et blessé, il rencontre un Amérindien marginal, nommé Nobody, qui croit que le jeune homme est la réincarnation de William Blake le poète anglais.

Ce milieu hostile et cruel transforme Blake en hors-la-loi, en tueur, et en homme dont les repères qui ont fait sa vie s'éloignent lentement...


La fin est une splendeur démontant les images d'Epinal que nous transmettons en Europe sur les camps indiens. Dommage que nous n'ayons pas les toutes dernières images !



Dead Man - Jim Jarmush
envoyé par Lasioux. - Regardez des web séries et des films.



Neil Young a composé la bande- son du film. Des solos de guitares aux riffs déchirants collent parfaitement à l'univers. Cette video alterne la musique de celui-ci et un montage de quelques plans.





Neil Young - Dead Man
envoyé par jesus_lizard. - Clip, interview et concert.

2 commentaires:

Pinupmania a dit…

Dead Man, Iggy Pop. J'ai beaucoup aimé.
J'ai tout de suite pensé à Jim Harrison. Dalva. La route du retour. J'entends la grouse dans le buisson d'épineux. Une oeuvre qui m'a profondément ému.
Des textures qui me rappellent les parures amérindiennes du Musée du Quai Branly. Un lieu fabuleux.
Bien à vous

alluria a dit…

Ah ! La route du retour ! Je vous avouerai que j'ai senti des larmes remplir mes yeux en lisant les dernières pages. Je suis en train de lire l'autobiographie de ce cher Jim Harrisson. Un sacré bonhomme qui nous rassure sur les hauts et les bas de la condition humaine... Et puis, une confidence en amène une autre : si Jim Harrisson a inconsciemment dicté les couleurs et les matières de mon travail, c'est vous qui m'avez révélé le résultat... Oh ! Merci, très cher !